Calanches et golf de Girolata

     Jeudi le vent est encore présent mais ça reste les mêmes conditions très limites de la veille, toujours pas de vraies vagues, pas de planche donc. On décide alors d’aller voir les Calanches plus au Sud, en direction de Porto.

 

     Alors les Calanches c’est très beau : une vue plongeante sur la mer et de nombreuses criques et même une petite brume mystique pour notre part. Le mélange de couleurs est une fois de plus étonnamment contrasté : le bleu de l’eau, le vert de la végétation et l’ocre de la roche ! Encore quelque chose à voir même si ça reste dans l’ordre d’idée de la Corniche de Collioure par exemple.
      D’ailleurs c’est le même type de route : petite, sinueuse et très fréquentée pour sa taille. Signe particulier tout de même, les nombreuses vaches en liberté qui se baladent et broutent allègrement le long de la route, typique ! :)

 
 

     Puis “au bout” de cette route apparaît la ville de Porto qu’il faut en fait dépasser pour arriver à la plage. Là c’est pas mal l’échec : beaucoup beaucoup de monde, heureusement un parking en terre bien grand est là, totalement plein même fin septembre ! On mange sous les arbres environnants mais on se fait rapidement attaquer par des abeilles (elles se passent vite le mot pour venir festoyer dans nos assiettes ces bâtardes), pas cool !
     Là encore on rencontre des vaches pas stressées pour un sous, bouffant tout ce qui leur passe à portée de museau, déambulant à leur gré au milieu des voitures garées. C’est à nouveau un joli paysage avec des montagnes aux formes tarabiscotées et une petite tour génoise qui fait toujours son effet.

  

      Après avoir pu contempler la cabine téléphonique la plus moderne de la planète, on traverse ensuite le petit pont qui passe au-dessus du canal pour voir un peu Porto. Petite ville sympathique mais très touristique, avec encore de beaux rochers aux formes de bonhommes, pas grand chose à dire de plus.

 
 

      Enfin c’est l’heure du retour, on choisit de prendre la départementale “pittoresque” (traduire : “toute pourrie”) qui longe la côte jusqu’à Calvi, elle aura le mérite de nous en mettre quand même plein les mirettes !